Pour Lucile, sa petite soeur et tous les autres

Publié le par C&P&MC

Le chemin de l'école

Rue des Hautes Granges à Blois

Le témoignage d'un papa

Trottoir dangereux

Un autre exemple où la sécurité routière de Blois fait défaut. Nous sommes à la fin de la rue des Hautes Granges, là où passent presque tous les jours beaucoup d'enfants, pour se rendre à leur école toute proche. Le trottoir permet à peine à deux enfants de marcher de front avec leur cartable pour quelques mètres seulement, car deux fois par semaine l'un d'eux doit faire son chemin sur la chaussée pour éviter les poubelles, la borne d'incendie elle, étant à demeure.

A cet endroit la chaussée est elle aussi malheureusement bien étroite, et chaque semaine des véhicules échangent leur peinture quand ils ne défoncent pas les portails. Il n'est pas rare de voir un véhicule avec une roue sur le trottoir, et à ce même passage, un rétroviseur, à hauteur d'enfant, a déjà heurté le bras d'un papa, son enfant se trouvant heureusement du bon côté.

Il est pour ma part urgent que sur ce tronçon, un ralentisseur (comme dans la rue Bel Air) soit placé..... Le trottoir, quant à lui, doit être réaménagé. De plus, toujours sur le chemin de l'école, il manque 20 mètres de trottoir dans la rue D'estreux de Beaugrenier où les enfants doivent marcher sur la chaussée.

L'école est obligatoire, ne la rendons pas dangereuse.

Un trottoir de plus en plus petit pour aller à l'école Raphaël Perié de Blois

Le trottoir de droite comme le trottoir de gauche !!!

Problème connu dès octobre 2004

Impossible de marcher correctement avec un cartable à la main !

Deux piétons ne peuvent marcher ensemble !!

alors trois !!!

Les obstacles (poteaux, bornes incendie) rendent le cheminement délicat.

Les voitures roulent vite et viennent de derrière,

parfois elles ont du mal à se croiser

au croisement avec la rue d'Estreux de Beaugrenier...

attention au poteau EDF et à la camionnette à droite.

La voiture à gauche est susceptible de tourner...

Il est impossible pour un enfant de gèrer tout ça à la fois

Le trottoir de droite n'est pas non plus aux normes

l'enfant n'est pas un adulte en miniature.

NR du 25 novembre 1999 !!!

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Droit de réponse

 

 

Suite à l'article du 27 février 2007 "Histoire de trottoir, rue des Hautes Granges" dans la Nouvelle République , la LIGUE CONTRE LA VIOLENCE ROUTIERE du Loir et Cher souhaite apporter quelques précisions:

Concernant la matérialité des faits

 

Les problèmes d'accessibilité sont connus depuis de nombreuses années. Le plan des "trottoirs à requalifier au titre de l'accessibilité" a été l'objet d'une remarquable étude en septembre 2004. Une belle carte a été réalisée à ce sujet. Elle est d'ailleurs toujours en ligne sur internet (article du 10 octobre 2004 - site de la rue de bel air - lien sur le blog "bougez autrement à Blois 4" et autre lien sur le site de la ligue). Plus de 60 internautes consultent ces articles tous les jours. Sans doute aussi les services de la ville car nous constatons souvent des changements sur le terrain. Par ailleurs, les difficultés du cheminement piétonnier de l'école Raphaël Perié ont fait l'objet d'un article de la NR le 25 novembre 1999..."sécuriser le chemin de l'école". Le problème ne date pas d'aujourd'hui.

Les priorités d'une ville sont parfois sujetes à question. L'accessibilité des plus vulnérables est un chantier colossal à l'échelle d'une agglomération. La politique de transport ne peut se réduire aux seules voitures et aux créations de places de parking. Il s'agit de prendre en compte l'ensemble des usagers. De petits aménagements ont parfois plus d'impacts contre l'insécurité routière que des lourds chantiers .

 Ce n'est pas de la polémique : En France la circulation augmente en moyenne de l'ordre de 4%. A Blois en raison des chantiers routiers les automobilistes recherchent les rues les plus faciles et de ce fait, des augmentations de trafic bien supérieures à 4% dans les petites rues peuvent être constatées. Ainsi dans certaines rues les augmentations de trafic posent de plus en plus de problèmes aux vélos et aux piétons et cela devient insupportable lorsqu'il s'agit d'écoliers. Il est normal qu'en présence d'une aggravation de la sécurité et pour un cas bien connu de la ville les habitants réagissent. Ce n'est pas de la polémique mais une demande légitime de sécurisation.

Sur la présence génante d'un poteau et d'une borne d'incendie: On peut s' étonner que les services de la ville considèrent que les ocupations du domaine public que sont un poteau ou une borne d'incendie ou tout autre chose ne dépendent pas de la ville. Sur une voie publique la priorité c'est l'usage de cette voie sur laquelle il ne peut y avoir que des concessions revisables lorsqu'il y a gène pour la circulation. A la demande de la ville une borne d'incendie ou un poteau peuvent donc être déplacés par le concessionnaire et à ses frais si cela gène gravement la circulation de tous les usagers.

En France la circulation augmente de l'ordre de 4%.A Blois en raison des chantiers routiers les automobilistes recherchent les rues les plus faciles et de ce fait, des augmentations de trafic bien supérieures à 4% dans les petites rues peuvent être constatées.Ainsi dans certaines rues les augmentations de trafic posent de plus en plus de problèmes aux vélos et aux piétons et cela devient insuportable lorsqu'il s'agit d'écoliers.Il est normal qu'en présence d'une aggravation de la sécurité et pour un cas bien connu de la ville les habitants réagissent. On peut s' étonner que les services de la ville considèrent que les ocupations du domaine public que sont un poteau ou une borne d'incendie ou tout autre chose ne dépendent pas de la ville.Sur une voie publique la priorité c'est l'usage de cette voie sur laquelle il ne peut y avoir que des concessions revisables lorsqu'il y a gène pour la circulation. A la demande de la ville une borne d'incendie ou un poteau peuvent donc être déplacés par le concessionnaire et à ses frais si cela gène gravement la circulation de tous les usagers.

Concernant la démarche

Le Député-Maire de Blois, ainsi que des conseillers municipaux ont été de nouveau informés, par courrier électronique, en même temps que la Presse locale. L'article a été publié parallèlement sur internet le 15 février 2007 (bougezautrementablois4.over-blog.com/article-5706956.html).

Les riverains, comme nombre d'associations, reçoivent généralement des lettres-types sans grand intérêt à leurs doléances. La presse locale reste un bon vecteur de communication pour alerter les décideurs, les riverains, les automobilistes. La controverse doit permettre d'alimenter le débat au moment où l'on s'interroge encore (!??) Comment poursuivre la lutte contre l’insécurité routière ?

Mais la communication reste un art difficile. Au délà des slogans, la démocratie participative semble localement très limitée.

Pour être le plus efficace possible, l'association se concentre sur le respect de la loi par tous, en rappelant la responsabilité des pouvoirs publics dans ce domaine. Imposer l’évolution nécessaire à tous les partenaires de la sécurité routiére (politiques, industrie automobile, aménageurs) pour que le système routier (véhicules et infrastructures) soit cohérent avec la règlementation et mieux adapté aux capacités humaines.

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Comment celà se passe-t-il ailleurs ?

Des parents se mobilisent contre la vitesse

Le Parisien 7 mars 2007 Fabienne Huger

DANS l'étroite rue de l'Eglise, malgré le vent et quelques gouttes de pluie, l'ambiance est plutôt bon enfant. Equipés de gilets jaune fluorescent, de panneaux incitant à la prudence, une dizaine de parents d'élèves de l'école maternelle et primaire des Sacrés-Coeurs à Boissy distribuent des tracts aux automobilistes qui empruntent la rue. « La rue est étroite, les trottoirs aussi, s'il n'y a jamais eu d'accidents graves dans ce secteur, nous voulons sensibiliser les automobilistes avant qu'il ne s'en produise un, insiste Véronique Pivette, présidente de l'Apel (Association des parents d'élèves de l'école libre), car quelques incidents ont déjà eu lieu.

« On ne peut pas pousser les murs pour élargir la rue »
« En accompagnant leurs enfants à l'école, certains parents ont été heurtés au niveau du coude par des voitures frôlant le trottoir. Or, la hauteur du coude d'un adulte, c'est la tête d'un enfant ! » Du coup, hier matin, armés de leur seule bonne volonté et de tracts, les parents avaient décidé d'attirer l'attention des automobilistes. « Rares sont ceux qui ne prennent pas le tract, constatent les parents d'élèves. La plupart les acceptent et jettent un coup d'oeil dessus et quelques personnes prennent même le temps de se faire expliquer notre démarche, voire de nous féliciter pour cette action. » L'année dernière, l'association avait fait circuler une pétition qui avait recueilli plus de 500 signatures. « Preuve s'il en est besoin qu'il s'agit d'un vrai problème. La difficulté à cet endroit est que l'on ne peut pas pousser les murs pour élargir la rue. L'école, qui accueille plus de 150 enfants de maternelle et de primaire, a sa porte presque au bord du trottoir. La paroisse, qui se trouve à deux pas, draine également pas mal d'enfants et le collège Bernard-Palissy est à deux pas de là. Ce sont donc chaque jour des centaines d'enfants et d'adolescents qui passent par là. » Conscientes du problème, la municipalité a lancé un projet d'aménagement. A la prochaine rentrée, la rue devrait être équipée de panneau « zone 30 » et d'un plateau ralentisseur à hauteur de l'école. « Mais il faut vraiment que les automobilistes lèvent le pied en arrivant dans cette rue. » Les parents renouvelleront donc leur opération, demain, mais à l'heure de la sortie, cette fois-ci, entre 16 h 15 et 16 h 45.

« Les automobilistes doivent redoubler d'attention »

CATHERINE PARRAGA, maman d'un petit Maxime de 4 ans

MÊME SI elle a conscience qu'elle ne pourra jamais éviter tous les risques pour les enfants, Catherine Parraga, maman de Maxime, 4 ans, qui fréquente l'école des Sacrés-Coeurs pour la deuxième année, tenait à être présente hier matin. « Il y a de plus en plus de circulation dans cette rue, constate Catherine, il est donc urgent de sensibiliser les gens qui l'empruntent. Nous comprenons bien qu'ils sont obligés de passer par là, mais il faut aussi qu'ils redoublent d'attention car nos enfants passent chaque jour ici.

Même si mon fils n'était pas scolarisé dans cette école, j'aurais de toute façon participé à cette opération, car il est important de travailler pour une plus grande sécurité sur les routes, notamment en ville. »

Publié dans bougezautrementablois4

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